On compte de plus en plus d’adeptes de la marche nordique. Et pour cause, proche du ski de fond et accessible, la marche nordique concilie sport et nature (+ 6 % en 2016).
50 % des 30 000 licenciés en France ont entre 35 et 55 ans.
Mais quels en sont les réels bienfaits ?
Elle fait fondre l’IMC
En impliquant toutes les chaînes musculaires du corps, la marche nordique augmente la dépense énergétique, jusqu’à 40 % par rapport à la marche traditionnelle.
Pour les marcheurs expérimentés, 2 à 3 fois par semaine de marche correspondent environ à une perte de 1 200 à 1 500 kcal.
80 % des muscles sont sollicités
Pectoraux, biceps, triceps, dos, sangle abdominale, cuisses, fessiers travaillent sans traumatiser les articulations et la zone pelvienne chez les femmes.
Le renforcement des membres musculaires chez les séniors a montré une amélioration de leur équilibre en appui sur un pied. L’utilisation des bâtons permet également de se tenir plus droit, impactant moins la pression sur les courbures du dos.
Une virée pour se vider la tête au grand air
Les longues marches dans la nature oxygènent le cerveau et produisent un effet anti-stress. Avec 1 à 2 km/heure supplémentaire à la randonnée classique, la marche nordique permet au pratiquant de mieux respirer, en ayant de par sa position et ses appuis latéraux, une plus forte oxygénation allant jusqu’à 60 % de plus par rapport à une pratique classique de la marche normale.
Un rendez-vous convivial
La marche est un rendez-vous social qui booste le moral.
Sans doute l’un des ingrédients qui explique la fidélité conférée à ce sport : à partir de 12 mois de pratique, les marcheurs intensifieraient leur pratique pour passer d’environ 2h/3h en moyenne par semaine à environ 3h/4h30 d’activités physiques.