À l’occasion du mois consacré au dépistage et à la prévention du cancer du col de l’utérus, Mutuelle Bleue revient sur l’importance des gestes à adopter pour s’en protéger.
Lancée en 2010 par l’Institut National du Cancer (Inca), l’opération « Juin vert » est destinée à sensibiliser le grand public à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus. Selon Santé Publique France, ce cancer touche près de 3000 femmes chaque année, et est responsable de 1000 décès.
Qu’est-ce que le cancer du col de l’utérus ?
Dans la grande majorité des cas, le cancer du col de l’utérus est provoqué par une infection aux papillomavirus humains (HPV), virus transmis par voie sexuelle. Si le corps parvient généralement à éliminer ce virus, il arrive qu’il persiste, provoquant des lésions au niveau du col de l’utérus susceptibles d’évoluer vers un cancer.
Comment limiter le risque de développer un cancer du col de l’utérus ?
1/ Le dépistage
Détectés tôt, 90% des cancers du col de l’utérus pourraient être évités. C’est pourquoi il est conseillé aux femmes âgées de 25 à 65 ans de se faire dépister. Réalisé chez un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme, ce dépistage consiste à prélever des cellules au niveau du col afin de déceler la présence de virus ou de cellules anormales. Entre 25 et 29 ans, 2 frottis à 1 an d’intervalle sont recommandés, puis 1 autre frottis 3 ans après. Après 30 ans, un frottis tous les 5 ans est préconisé. Lorsque le résultat du test de dépistage est anormal, des examens complémentaires sont prescrits par le professionnel de santé.
2/ La vaccination
La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est recommandée pour les filles et les garçons de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans révolus. Si les garçons ne sont pas directement concernés par le cancer du col de l’utérus, ils peuvent transmettre le virus par contact sexuel. Le vaccin les protège également en cas de verrues anogénitales liées au papillomavirus, responsables de cancers de l’anus ou de la gorge. La vaccination n’éliminant pas totalement le risque de développer un cancer du col de l’utérus, le dépistage reste très important en complément.