En adoptant l’éco-conduite appelé aussi conduite éco-citoyenne, vous pouvez réduire votre consommation de carburant et par la même occasion respecter la planète. L’éco-conduite regroupe les gestes faciles et efficaces, des astuces au volant qui permettent aux automobilites d’alléger leur facture à la pompe. Les études ont prouvé que l’éco-conduite permet une économie de carburant de 20% sur un an. En épargnant votre portefeuille, vous oeuvrez aussi pour protéger la planète : 100% gagnant, non ?
Les bons réflexes avant de prendre le volant
Connaitre la consommation de son véhicule
L’étiquette énergie est obligatoire pour les constructeurs. Elle offre de nombreux renseignements et notamment le classement de la voiture sur l’échelle des émissions de CO2. Selon votre quotidien et vos besoins, vous pourrez guider votre achat vers un modèle plus ou moins polluant.
Alléger son véhicule
Le poids du véhicule impacte la consommation de carburant. Il est essentiel que les charges soient bien réparties. Les accessoires comme les coffres de toit, porte-bagages, porte-vélos augmentent également la résistance à l’air et par conséquence la consommation de carburant. Ne conservez pas de galerie ou coffre de toit vide car la consommation augmente alors sans aucune raison. A noter que les remorques sont à privilégier, elles consomment moins que les coffres de toit.
Préparer son itinéraire
Grâce aux GPS, applications ou site de calculs d’itinéraires (Via Michelin, Waze…), vous pouvez facilement trouver les trajets les plus courts et vous évitez les kilomètres inutiles.
Entretenir régulièrement son véhicule
Une voiture mal entretenue peut consommer jusqu’à 25% de carburant supplémentaire.
Faites vérifier régulièrement l’absence de fuite dans le moteur, les différents niveaux que ce soit d’huile, de liquide de freins ou de refroidissement, de lave-glace, la pression des pneus. Si ces derniers sont sous-gonflés, ils accroissent non seulement la consommation de carburant mais augmentent aussi la distance de freinage.
Puisqu’il n’y a pas de petites économies, ni de petits gestes pour l’environnement, n’hésitez pas à récupérer l’eau de pluie pour nettoyer votre véhicule.
Inutile de faire chauffer son moteur avant de démarrer
Cette idée reçue est mauvaise pour la planète et votre compte en banque. Optez plutôt pour une conduite lente le temps que le véhicule chauffe un peu.
Adopter une éco-conduite sur la route
Utiliser les instruments de bord
Tous les cadrans de votre tableau de bord ne sont pas là pour décorer la voiture. N’hésitez pas à consulter votre compte-tour qui vous informe sur le régime du moteur et vous incite à changer de vitesse. Le régulateur de vitesse est pratique également pour rouler à bas régime et avoir une vitesse stable.
Réduire sa vitesse
Lorsqu’on diminue sa vitesse de 10km/h, l’économie réalisée peut aller jusqu’à 1 litre par 100km. Rouler moins vite incite aussi à utiliser davantage le frein moteur.
Le saviez-vous ? Rouler sur l’autoroute à 100km/h au lieu de 110km/h ne fait perdre que 4 minutes par heure.
Ne pas hésiter à passer la vitesse supérieure
Même en ville, les cinq vitesses doivent être utilisées. La consommation en 5ème vitesse est inférieure à celle de la 3ème vitesse. De nombreuses voitures possèdent maintenant un indicateur de changement de rapport qui indique le moment propice pour changer de vitesse.
Une conduite douce et souple
Pour une consommation réduite de carburant, il est fondamental d’avoir une vitesse stable. Ainsi il est préférable de décélérer doucement en relâchant l’accélérateur tout en laissant une vitesse engagée. L’utilisation du frein moteur réduit non seulement sa consommation de carburant mais limite l’usure des freins.
Pour éviter de freiner inutilement, soyez attentif pour anticiper. En respectant les distances de sécurités préconisées par le code de la route, vous éviterez les freinages trop brusques. D’après certains spécialistes, la meilleure technique est de conduire comme si l’on n’avait pas de frein.
Eteindre le moteur dès que possible
Certes vous n’en avez que pour deux minutes, le temps que votre enfant sorte de l’école mais dès dix secondes d’arrêt il est intéressant de couper son moteur. La fonction « Start & stop » est de plus en plus répandue sur les véhicules, excellente invention technologique elle éteint automatiquement le moteur après quelques secondes d’arrêt et le redémarre quand la pédale de frein est lâchée. Elle a le potentiel d’économiser environ un demi litre aux cent kilomètres pour une voiture qui circule essentiellement en zone urbaine.
Limiter l’utilisation de la climatisation
La climatisation augmente la consommation de carburant jusqu’à 35% en ville et 20% sur la route. Certes le voyage est plus confortable mais parfois elle n’est pas strictement nécessaire, il est préférable de ne pas la laisser allumer par défaut. Dans le même esprit, conduire les fenêtres ouvertes doit être éviter notamment lorsqu’on roule à grande vitesse.
L’éco-conduite comme le covoiturage, les transports en commun, est une façon de réduire la pollution et les dépenses en carburant. Les entreprises dont les collaborateurs utilisent un véhicule de société peuvent proposer à leurs équipes un stage d’initiation à l’éco-conduite. Mutuelle Bleue est toujours très investie pour promouvoir des comportements écoresponsables, ce qui lui a permis d’obtenir la certification de la norme Iso50001. Il est donc apparu normale à la direction de permettre à plusieurs salariés de découvrir cette nouvelle manière de conduire en participant à un stage de conduite.
Suite au Grenelle de l’environnement, la réforme du permis de conduire en 2009, a intégré la dimension « Eco-conduite » dans l’évaluation de son examen pratique. Grâce à elle, vous pouvez désormais obtenir des points BONUS.
Qu’est-ce qu’un stage d’éco-conduite ?
La formation se déroule sur une journée. Un véhicule enregistrant les données de conduite, est utilisé, ainsi il est possible de chiffrer les temps de réaction, la consommation en carburant, le niveau de pollution pour chaque participant. Ces derniers débutent par une session de conduite individuelle pour obtenir des mesures de base. Ensuite ces chiffres sont analysés, un audit est effectué, les défauts de conduite expliqués. Par la suite les bases de l’éco-conduite sont enseignées. Une seconde phase de conduite individuelle est alors réalisée, les défauts doivent essayés d’être corrigés et l’évolution des résultats est mise en exergue par le formateur et les participants.
Merci beaucoup à Isabelle Laffaille (du groupe Centaure) pour tous ces renseignements.