Selon une récente étude suédoise, les préadolescents en pleine croissance devraient booster leur capital osseux dès le plus jeune âge pour éviter l’ostéoporose plus tard, et plus particulièrement les filles.
Cette étude invite vivement les adolescents à booster leur capital osseux dès le plus jeune âge. Et pour cause, de nombreuses femmes découvrent, le plus souvent à la ménopause vers 50 ans, une fragilité osseuse, appelée ostéoporose, qui expose à des risques de fractures.
Pendant 7 ans, des chercheurs suédois ont mené une expérience au sein de quatre écoles différentes auprès de 261 enfants – âgés de 6 à 9 ans – pour mesurer les effets de cours de sport supplémentaires – 3 h 30 contre l’heure traditionnelle de culture physique – sur la santé osseuse.
L’étude, publiée dans la revue de l’international Osteoporosis Foundation, s’est concentrée sur la masse, la structure et la force du tibia.
Les adolescentes qui ont pratiqué des activités d’intensité modérée à élevée type gymnastique, football, basketball, présentent un tibia plus fort (+6,9 %), plus épais (+2,5 %) avec une meilleure distribution de la densité osseuse, et ce, indépendamment de leur âge et de leur poids.
En revanche, cet impact n’a pas été observé chez les garçons.
Habitués à des activités plus denses et plus fréquentes que les filles avant l’étude, ce surplus d’exercices n’aurait pas engendré de modifications osseuses.
En général, les pédiatres recommandent une heure d’activité physique par jour avec un apport suffisant en vitamine D, nécessaire à la consolidation osseuse, notamment en hiver.
Sans oublier le calcium, en consommant trois laitages par jour, surtout à la puberté.