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Prévenir les cancers au féminin

Prenez votre dépistage en main !

De loin le plus fréquent chez la femme, le cancer du sein est aussi le plus meurtrier. Pourtant, dépisté à temps, il peut être guéri. C’est ce que rappelle Octobre rose, un événement de lutte contre ce cancer, organisé partout en France. Comme lui, les cancers du col de l’utérus et de l’ovaire touchent également chaque année des milliers de femmes mais ils sont évitables. Cap sur la prévention, la sensibilisation et le dépistage !

Cancer du sein : ne passez pas à côté du dépistage !

Le cancer du sein, n’ayez pas peur d’en parler autour de vous et de vous faire dépister. Une femme sur huit risque d’en développer un dans sa vie. Véritable avancée, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vie. Toutes concernées, toutes dépistées !

Vous connaissez l’adage, mieux vaut prévenir que guérir ! Le cancer du sein, maladie multifactorielle, n’échappe pas à cette règle. Pour favoriser une détection précoce de la maladie, vous pouvez agir au quotidien. Rappel des bonnes habitudes à prendre :

Cinq facteurs de risques à surveiller

Si l’âge ou le poids de l’hérédité sont des facteurs de risque sur lesquels il est impossible d’agir, d’autres dits « modifiables » entrent en ligne et participent à la prévention des cancers féminins. Décryptage.

  1. Tabagisme
    Fumer multiplie par 2 à 5 le risque d’avoir un cancer du col de l’utérus. De nombreuses études ont également montré que le tabagisme, classé comme cancérogène, augmentait le risque de développer un cancer du sein de 10 à 40 % avant une première grossesse. Même le tabagisme passif est en cause. Il pourrait augmenter le risque de cancer du sein à la ménopause. Mais il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. En particulier si vous prenez la pilule, car le risque de formation de caillots sanguins est également majeur.
  2. Obésité et surpoids
    Il est aujourd’hui clairement établi que le surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 25) et l’obésité (IMC supérieur à 30) peuvent être liés au développement de plusieurs cancers, dont celui du sein chez la femme après la ménopause. En cause, la présence d’une circonférence abdominale trop importante, due à la présence de graisse, qui augmente ce risque. Un poids sain combiné à un régime alimentaire équilibré et à la pratique d’une activité physique régulière permet de faire baisser de 30 % ce risque.
  3. Traitements hormonaux
    Les contraceptifs oraux contenant œstrogènes et progestérone font légèrement augmenter le risque de cancer du sein, notamment chez les femmes qui l’utilisent depuis plus de dix ans, souligne la Haute autorité de santé. Le cancer de l’endomètre (qui tapisse la paroi de l’utérus) est également un cancer dit « hormono-dépendant », lié à l’activité des œstrogènes. Plusieurs études ont enfin montré que l’utilisation prolongée du traitement hormonal substitutif (THS), prescrit à la ménopause, pourrait élever le risque de cancer du sein. Mais à l’arrêt de ce traitement ou de la contraception, le risque diminue.
  4. Sédentarité
    L’inactivité physique ou sédentarité est associée au diabète, à l’obésité, aux maladies cardiovasculaires, mais aussi aux cancers, notamment de l’endomètre. Mais attention, il ne suffit pas de faire du sport une ou deux fois par semaine si vous restez assis 8 à 9 heures chaque jour ! L’activité physique au jour le jour est donc essentielle. Le bon réflexe ? Se lever et marcher toutes les deux heures à la maison, au bureau ou dans les transports en commun.
  5. Grossesse tardive ou absence de grossesse
    Plus la première grossesse est tardive et plus le risque de développer un cancer du sein s’accroît, avec une augmentation estimée à 3 % par année supplémentaire. Ne pas avoir d’enfant expose à un risque de cancer de l’endomètre accru. En cause, l’exposition plus forte des cellules mammaires des femmes nullipares à des quantités plus fortes d’œstrogènes, que la grossesse fait cesser.

Comment prévenir le cancer du col de l’utérus ?

Sa cause principale ? Le papillomavirus humain ou HPV, un virus transmis par voie sexuelle. Mais bonne nouvelle, les frottis de dépistage ont réduit la mortalité de 70 %. Et il existe un vaccin, aujourd’hui recommandé à toutes les jeunes filles.

Fiche pratique : quels dépistages et examens à quel âge ?

Dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus est essentiel pour prévenir ces deux maladies graves. Quels suivi, rendez-vous et examens effectuer ? A partir de quel âge ? Suivez le guide !

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