Tout savoir sur Movember, le mois de la moustache

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Après Octobre Rose, campagne destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein, c’est à la santé des hommes que le mois de novembre est consacré. Organisé chaque année depuis 2003, le mouvement Movember ne cesse de gagner en popularité.

Movember, c’est quoi ? 

Contraction des mots « moustache » et « novembre », Movember est un événement caritatif destiné à informer le grand public sur les maladies masculines. Parmi elles le cancer de la prostate, 2ème cancer le plus fréquent chez l’homme, le cancer des testicules, mais également la santé mentale et la prévention du suicide. Pour soutenir le mouvement, les hommes sont invités à se laisser pousser la moustache pendant 30 jours.

Movember, comment c’est né ? 

Le mouvement prend ses origines en 1999 en Australie, quand un groupe de 80 personnes décide de se laisser pousser la moustache pendant le mois de novembre. Quelques années plus tard, en 2003, des amis s’en inspirent pour créer la Movember Foundation. Seule association caritative au monde à lutter pour la santé masculine, elle popularise l’événement au fil des années – il arrive en France en 2011. Lors de la précédente édition du Movember, près de 400 000 participations ont été recensées, ce qui a permis de générer plus de 80 millions d’euros de dons.

Movember, comment participer ?

Pour prendre part au mouvement, il faut tout d’abord s’inscrire sur le site officiel de la fondation : https://fr.movember.com/. Ensuite, il y a plusieurs manières d’apporter sa contribution : en se laissant pousser la moustache et en partageant des photos sur les réseaux sociaux, en marchant ou courant 60 km dans le mois pour les 60 hommes qui se suicident chaque heure dans le monde, ou en organisant un « Mo-moment » en équipe – il suffit de se rassembler et de faire quelque chose de ludique.

Pour prévenir les cancers qui touchent en majorité les hommes, mais plus généralement tous les types de cancers, deux éléments sont à prendre en compte. Tout d’abord l’hygiène de vie, qui comprend notamment la pratique d’une activité physique régulière, l’adoption d’une alimentation équilibrée, et la limitation de la consommation d’alcool et de tabac. L’hygiène de vie aide en effet à se protéger contre les principaux facteurs de risque.

Le second élément n’est autre que le dépistage, qui permet un diagnostic précoce et donc une meilleure chance de guérison. On distingue le dépistage “organisé”, programme instauré par les pouvoirs publics qui invitent une partie de la population à pratiquer un examen bien précis – les cancers du sein, du col de l’utérus et colorectal sont concernés – du dépistage individuel, qui est une démarche du patient et de son médecin. Le dépistage peut prendre différentes formes, allant d’un simple examen à des tests plus poussés en fonction de la maladie concernée, de l’âge du patient et des facteurs de risque auxquels il est confronté. Pour en savoir plus sur les différents types de dépistage et la fréquence à laquelle ils doivent être pratiqués, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel de santé.